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Aujourd'hui dans un Week-end avec La Couverture Noire, je vous parle de Knysna, d'Odehia Nadaco. Non, je ne suis pas enrhumée (quoique...), [najsna] c'est une ville d'Afrique du Sud et accessoirement ici le prénom d'une demoiselle.
Comment vous parler de Knysna... Un direct du gauche en plein dans les dents, oui, c'est ça.
Noir à souhait, souvent dérangeant, Odehia ne nous livre pas un roman "clés en mains", et ça fait du bien. Les personnages ne sont pas livrés dans une jolie boîte avec un mode d'emploi estampillé "passé compliqué : le pourquoi du comment". On s'interroge, on se triture les cellules grises même et surtout après l'avoir refermé. Et on apprécie d'être considéré comme un lecteur intelligent.
Flirtant avec les terrains glissants sans jamais y tomber, Knysna est une toile de maître, version pages et petites lettres : une justesse dans les mots, les émotions, une sensibilité extraordinaire qui ne verse jamais dans le pathos, des personnages authentiques (vu leur contexte c'était loin d'être gagné d'avance).
C'est peut être affreusement sexiste, mais j'ai coutume de dire que c'est une histoire d'hommes, écrite par une femme.
Bouleversant, percutant, Knysna est une des (trop rares) histoires qui vous prennent aux tripes, les secouent très fort et très longtemps, pour finalement vous laisser à bout de souffle et totalement sonné. Ensuite viennent les questions et les doutes.
Odehia Nadaco signe là un premier roman écorché vif, qui vous hantera bien après la dernière page.

Chronique Knysna

LA COUVERTURE NOIRE

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